Retour sur un week-end dans la capitale pour les Phoenomenix : nous sommes le week-end du 2-3 décembre, il fait froid, il neige même le dimanche matin ! Mais contrairement aux Phoenix’Trem et aux Pious, notre gymnase est chauffé, bien chauffé même.
Jour 1 : samedi 2 décembre
Au troisième sous-sol du gymnase de Lutèce, dans le 17e arrondissement de Paris, les Phoenomenix se sont retrouvés, qui en boitant, qui avec un doigt en moins, qui avec la crève, mais tous de bonne humeur ! Ah non, il paraît que l’un d’entre eux râlait, mais on ne sait pas qui.
Le premier match se joue contre Friselis : un démarrage difficile, les Friselis sont toujours devant avec quelques points d’avance. Après quelques points encaissés, la machine Phoenix se met en marche (un diesel, il paraît) et enclenche la remontada ! On se retrouve alors à 10-8 pour les Friselis à la fin du temps. Le cap à 11 est annoncé, car on est sur du cap+1 systématique ce week-end. Un frisson parcourt l’assemblée : le score passe à 10-10. Les supporteurs, venus nombreux (et on les remercie !) sont au bord de la crise cardiaque. La power line s’aligne, elle est en feu, mais les Friselis marquent leur attaque. 10-11 pour Friselis, une première défaite pour les Phoenomenix mais des promesses pour le match suivant.
Entre les deux matchs, Rudy, en bon préparateur sportif du mercredi, propose un décrassage et un réveil musculaire. Peut-être est-ce la clé pour la suite ??
Sous l’œil averti du coach A2, de l’arbitre de basket Malo, et des supporteurs, les Phoenomenix se préparent au match contre Revos 3. Ils sont décidés à prouver qu’ils sont vraiment, ils sont vraiment, ils sont vraiment Phoenomenix, lalalalala lalalalala la ! Comme ils l’ont annoncé avant le début du match, en sautant autour d’un frisbee (drôle de coutume).
Se déroule alors un match intense, avec une mise en place d’une zone déjà testée contre Friselis, mais en mieux !! Les chiens sont enragés, ils courent partout et envisagent de donner leurs poumons à la science. Ce match est celui des points au suspense insoutenable. Des minutes longues, qui en paraissent des heures, où les turn s’enchaînent, où la zone se remet inlassablement, provoque des déchets et des bonnes défenses, où le frisbee est dropé dans la zone, mais finalement, Phoenix l’emporte, 10-5. Malgré ce score, il paraît que les supporteurs ont failli faire une nouvelle crise cardiaque dans les gradins.
Jour 2 : dimanche 3 décembre
Les Phoenomenix se sont renouvelés : Rudy, le MVP du samedi avec ses belles love passes à Delphine, qui avait renforcé l’équipe, s’en est allé vers d’autres aventures, toutes aussi combatives. Il est remplacé par Tiji, qui prend également la casquette de coach (et rajoute au compte des semi-blessés de l’équipe).
Le premier match du dimanche sera contre les organisateurs, leur équipe I, invaincue depuis le début du week-end. Le diesel Phoenomenix n’est pas chaud, il n’est pas chaud du tout. Il démarre avec beaucoup d’envie, fait quelques coups d’éclats et belles actions, mais surtout beaucoup d’erreurs. C’est ce qu’on appelle une occasion ratée, et le match se termine sur un petit 13-3.
Le deuxième match a comme un goût de revanche, les Phoenomenix rejouent contre l’organisateur. Mais il s’agit maintenant de Lutèce II, et si votre narrateur ne se souvient plus des détails, il faut dire que ce fut une opportunité saisie avec une victoire des Phoenix 11-8 !
Enfin, dernier match du week-end. Ce fut contre le PUC 4, qui a par la suite été déclaré forfait à cause d’une violation de roster. A ce moment-là de l’intrigue, personne ne le savait et le match est accroché. Malgré un bon début de la part des Phoenomenix, voilà un match qui se fit encore à l’universe !! C’était plutôt serré au tout début, puis les Phoenix s’envolent avec 3 points d’avance, mais le PUC en met 3 d’un coup. Sacrée remontada de leur part. Le temps s’arrête, le score est à 7-7, les tribunes (ou plutôt Cocotte) retiennent leur souffle. Les Phoenomenix mettent en place une power line, et sur un catch de José le nouveau MVP, c’est une victoire 8-7 pour les Phoenix !! Enfin, 13-0, puisque le PUC 4 a été déclaré forfait quelques jours plus tard.
Malgré tous les jeux dangereux et contacts intempestifs de ce dernier match, pas de blessés en plus, comme dirait le Présidoche-Capitoche des spiritueux-Patoche : « Les [Phoenomenix] finissent pas beaucoup plus en mauvais état qu’en arrivant le samedi… Mal au cul, mal au doigt (je sais pas si c’est lié…) mal au dos, mal au genou, malade, très énervée, parti faire mumuse avec des figurines…. une bien belle équipe !!!! »
Bilan sportif : une 3e place pour les Phoenomenix en DR3 et une place pour la poule moyenne : Rendez-vous en mars pour la suite.
Un grand merci à Cocotte, notre nouvelle mascotte, pour ces 2 jours passés ensemble, du gymnase au resto, et à tous nos supporters du samedi venus de parfois très très loin !!
Le 5 et 6 février 2022 a eu lieu le tournoi, tant attendu, le TsunaMixte. Nos gladiateurs étaient au rendez-vous pour défier 27 autres équipes, à la conquête du titre du plus gros championnat indoor en France.
Au menu du week-end, une équipe déterminée le samedi…
Et encore plus de joie le dimanche !
Premier match contre Frisboloss Les Phoenix entament le match avec deux points encaissés. Nous serrons mieux notre jeu et mettons une série de 7-0. Un petit relâchement et chaque équipe marque son point. Le match finit 12-6 pour nous. L’équipe se retrouve après la fin du 1er match pour un moment de partage et un bon déjeuner.
2ème match : Equipage Le match démarre intense. L’Equipage met une défense de zone qui nous a beaucoup perturbé. À 6-0, on prend un temps mort pour rediscuter du placement. Nous arrivons à mieux jouer après. Nico arrive à mettre un point pour 6-1. L’Equipage arrive à tenir sa défense de zone et nous n’arrivons pas trouver les espaces. Le match finit par une défaite 13-1 contre l’équipe qui finira à la 3ème place du tournoi.
3ème match : Frizstyle FBF On fait un point sur l’organisation de l’attaque en mouvement pour une meilleure circulation du disque. On manque un peu de lucidité sur le début du dernier match de samedi. On fait le même début de match que le précédent avec un score 6-1. On essaie de mettre plus d’intensité mais notre adversaire est plus performant physiquement. On finit rincé.e.s avec un score 13-1.
Les Phoenix se trouvent à la 3ème place de leur poule. Les matchs de samedi sont finis et la journée de dimanche consistera en des matchs pour le classement entre la 17 et la 24ème place. Après leurs multiples efforts, les Phoenix s’accordent un peu de réconfort.
4ème match Zanarkand Abes Ce premier match du dimanche matin représente un enjeu important : il s’agit du quart de notre poule. Nous avons pris en considération nos lacunes de samedi, le travail des handlers et la création d’espace par les cutters. Après le départ de Léa, nous avons la chance d’avoir le renfort d’une autre guerrière : Léna ! Le match commence dans une bonne ambiance avec un jeu rapide des Zanarkand Abes. Nous encaissons deux points. Nous essayons de reprendre notre lucidité et d’appliquer les consignes de samedi. Nous réussissons ainsi à mettre notre premier point. Les Z.A. ont un jeu beaucoup plus fluide qui leur permet de creuser l’écart durant le match. Nous finissons par une défaite 11-3 contre le futur champion de notre division.
5ème match Abitbol L’avant dernier match se jouait contre une équipe locale et ex-lauréat du Tsunamixte. Les Phoenix avaient à cœur de gagner ce match. Nous faisons une mauvaise entame de match à 0-3. Nous montrons notre détermination et nous recollons à 3-3. Abitbol décide de mettre une défense de zone qui permet à notre adversaire de faire un double break. Les Phoenix montrent de la patience pour arriver jusqu’à la zone d’en-but adverse mais ce n’est pas toujours simple d’attaquer contre un mur dans la zone d’en-but. Nous prenons un temps mort pour donner du souffle à nos guerriers.ières avant le cap 9-3. Nous réussissons a mettre un point durant le cap et le match se termine par une victoire d’Abitbol 11-4. Les Phoenix joueront leur dernier match du week-end pour éviter la dernière place de leur division.
Dernier match Sesquilutus Malgré la fatigue des deux équipes, chaque joueur donne son maximum avec un début à 2-2. À ce moment, il y a un long point de 10mn durant lequel les Phoenix prennent un temps mort et finissent par mettre ce point. Ensuite, nous mettons une défense de zone qui nous fait du bien pour faire un premier break, puis un autre break. Sesquilutus réussit à régler son système de jeu face à notre zone et marque deux points consécutifs. Nous continuons à mettre nos points d’attaque et nous finissons par une belle victoire 7-5. Un gros merci pour nos joueurs.ses qui ont donné leurs maximums pour décrocher cette 23ème place du plus gros tournoi amical de la saison indoor. Cette performance nous a permis de retrouver le goût de ces beaux tournois et les Phoenix n’ont qu’une envie : revenir l’année prochaine !! …
Il y a bien longtemps, dans une ville lointaine, très lointaine… (la Celle-Saint-Cloud c’est assez loin quand même)
C’est une époque de doutes. A bord des voitures opérant à partir de porte d’Orléans. Les PhoenixTrems ont remporté leur première et seule victoire plusieurs semaines auparavant durant la phase allée au coût de nombreux joueurs blessés. Au cours des matchs, les Xtrems ont réussi à analyser les techniques secrètes des adversaires, assez puissantes pour les surpasser durant cette compétition. Ils reviennent ainsi plus forts et plus en forme que jamais à l’assaut de cette phase retour.
La menace UV
On le savait, cette phase retour allait être compliquée, mais toujours dans la bonne humeur au soleil, accueillis au chaud dans un gymnase flambant neuf. Les XTrems se sont ainsi envolés pour des contrées lointaines et se retrouver dans un premier temps face aux UV. Le match démarre, pas d’erreurs des deux côtés, jusqu’à un premier break des UV. Il est rapidement suivi par une remontée au score des Phoenix à 5-5. Malheureusement, les Phoenix s’approchent trop du soleil, se font cramer les ailes à l’universe et perdent 8-9, une première défaite qui leur fait prendre conscience du challenge que représente ce week-end.
Un nouvel espoir
Deuxième match de la journée contre Friselis, la dernière équipe à rencontrer avant la phase éliminatoire. Les Xtrems jouent leur jeu, sans prise de risque et s’imposent 13-6. Cette ultime victoire permet de se hisser à la 5ème place, impliquant un quart de final le lendemain contre le HOT, victorieux des Xtrems à l’aller. Un match crucial déterminant la montée en poule haute et assurant le maintien voire la montée en N3.
Dimanche, 8h00 ! C’est tôt ! Plus tôt qu’en semaine, c’est pas une vie ça ?!
Les Xtrems contre-attaquent
C’est le commencement des choses sérieuses. La phase de poule ne sert qu’à déterminer l’ordre des adversaires pendant la phase éliminatoire. Ce format spécifique à la DR1 assure un avantage pour les premières équipes qui affrontent alors les équipes avec les moins bons scores, mais permet également à n’importe quelle équipe d’atteindre les premières places quels que soient leurs résultats précdents. Les Xtrems attaquent ce dernier jour contre le HOT, équipe redoutable et redoutée. Le match est serré, chaque équipe rend les attaques coup pour coup, sans erreurs des deux côtés jusqu’au premier break réalisé par le HOT qui mène alors 5-3. Les Xtrems ne se laissent pas impressionner et collent au score jusqu’à revenir à 7-7 quelques minutes avant la fin du temps. Ils prennent alors un léger avantage et finissent par s’imposer 10-8. Ce match permet ainsi d’assurer le maintien de l’équipe en DR1 et gonfle à bloc l’équipe qui se prépare à jouer la revanche contre UV en demi-finale.
La revanche des Phoenix
Beaucoup de tension des deux côtés, les longues sont bien passées au match précédent pour les Xtrems, cette fois les UV couvrent le terrain et percent le jeu jusqu’à un score de 6-1. Une belle remontée s’ensuit alors pour remonter à 6-4 puis 8-6 à l’annonce du cap. Les Xtrems colleront au match mais perdront finalement 10-7, supprimant toutes possibilités de montée…
Le réveil des Phoenix
Le dernier match n’est donc que la petite finale (certains diraient en chantant une FINALE petite…), permettant de définir les 3ème et 4ème au classement général. Si l’enjeu n’est plus la montée, il n’en est pas moins important dans le cas de repêchages d’une année sur l’autre. Et puis il y a un podium en jeu quand même… Les Xtrems abordent cependant ce match avec moins d’envie, la fatigue du week-end commence à se faire sentir, et l’ambiance de jeu entre les deux équipes n’est pas des meilleures. Les Xtrems se font mener 5-1 rapidement. Temps mort appelé par le coach pour un petit discours de motivation et reprise du match avec (beaucoup) de réussite : les PUC ne marqueront plus un seul point jusqu’à la fin du temps, pour une victoire à l’universe des Xtrems à 8-5 (donc 7 points d’un coup, comme mickey et le géant, si tu as la réf envoie un mel au club et gagne un cadeau).
Une fin de week-end positive pour les Xtrems, avec une 3ème place au final !
Avec au casting : Pierre (Coach), Anto (Capitaine), François François, Loïc, Oliv’, Pilou, Sof, Victor et Will
Merci à Pilou, réalisateur de cette news et nominé aux prochains Oscars
Si vous êtes nés après le 2 octobre 1981, le récit ci-après vous instruira grandement sur les bienfaits du sport pour les personnes âgées sinon il vous rappellera que le sport est un investissement pour votre retraite.
Ce récit est sponsorisé par le SYNERPA, soit le collectif des Ehpad de France. En 2018, selon l’INSEE, plus de 45 % de la population française a plus de 45 ans. Pour notre cher Président, concerné lui-même par l’obsolescence, ce n’est pas une affection particulière pour les objets vieillissants qui l’anime mais l’envie d’investir dans un monde meilleur pour les seniors. A titre d’exemple, le centre de recherche gériatrique de Hébécrevon dans la Manche est actuellement focalisé sur les tests de matériaux pour la fabrication de prothèse zéro carbone pendant que la génération Z s’interroge sur ses préférences de genre et de sexe. Les révolutions sont en marche et ce malgré les censeurs… Mais après ces propos quelques peu décousus passons aux choses sérieuses…
Nous, les Phoenix de Montrouge, avons été sélectionnés parmi plusieurs associations sportives pour être les bêta testeurs des technologies futuristes que nous devrons garder secrète dans ce résumé car la santé est un secteur très compétitif et très concurrentiel.
Avant de plonger dans les aventures sportives, il est à noter que pour de sombres histoires de quiproquos avec la fédération, l’inscription initiale de l’équipe en master n’a pu être retenue. Nous avons donc été positionnés en grand master. Aucun problème pour l’équipe ! Comme écrit Alfred de Musset : « Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ». Mais cette nouvelle s’accompagne aussi d’un petit désenchantement. L’aide-soignant, faisant partie intégrante de l’équipe, a un âge inférieur au seuil d’acceptabilité en grand master et malgré les protestations unanimes, les courriers du Présidoche à la fédé et que sais-je-encore, il n’a pas réussi les tests de surclassement… La sanction est tombée : il est trop jeune (d’autant qu’un récent philtre d’amour lui a donné une nouvelle jouvence…). L’équipe sera donc forfait-joué pour ce championnat. Cette petite contrariété sera rapidement oubliée par les GM. Non parce qu’ils pardonnent aisément mais plutôt parce qu’ils ont quelques problèmes de mémoire.
Voici la composition de la seleção pour le championnat de France Beach Ultimate Grand Master 2021 1ère édition qui s’est déroulée à Hendaye dans les Pyrénées atlantiques, soit à l’autre bout de la France.
Mark (Renfort outre-atlantique résidant dans le Pays-Basque)
Avrel (Spirit killer)
Chad (LE skyer)
Les 8 fantastiques
Avant de poursuivre, il est important de faire remarquer que l’équipe a été victime de pressions, intimidations et même plus encore avant le championnat. Ainsi, Oliv’ qui faisait initialement partie du déplacement a été intoxiqué par un virus qui ne lui a pas permis de faire le déplacement. On lui aurait inoculé un virus durant une précédente compétition. Aujourd’hui, le FBI de la fédération recherche activement les auteurs des faits. Le virus identifié pourrait être de souche charentaise. Le FBI a remonté la trace de son élaboration. Elle aurait été effectuée dans un laboratoire royannais et non chinois. L’objectif du virus n’est pas le grand reset mais le grand master reset. C’est un coup dur pour le groupe qui a su rester vigilant lors de la compétition. A l’instar de Teddy Riner, l’équipe se fera ouvrir les bouteilles de Rioja devant elle et ne boira pas l’eau des infrastructures publiques afin d’éviter un nouvel empoisonnement.
En route pour l’aventure
Vendredi 1er octobre, les joueurs ont gagné les TGV en direction d’Hendaye. Ils arrivent au fur et à mesure à la résidence de vacances Bella Vista Guest Center qui a l’avantage, en plus de sa vue, de sa piscine à température de saison, de la salle de bains à quadruple vasques reliant les 2 chambres réservées, de lits à sommiers sonores, d’être à 30 minutes à pieds des terrains avec un dénivelé de 300m. Cela permettra à l’équipe de réaliser des marches digestives, récupératrices, échauffantes, humides et surtout… longues !
2 par vasque : la toilette est vite faite…
Pour certains, les quartiers sont pris et ils se mettent en quête d’un établissement proposant une restauration autochtone dans le but de s’imprégner de la culture locale. Après avoir pris quelques conseils auprès de Philippe Etchebest, ils se dirigent au Bistrot Kanttu Ostatua où les txuleta et txistorra pleuvent dans les assiettes. Pendant ce temps, d’autres sont encore en transit.
Le menu diététiqueQuiz : Sauras tu reconnaître le seul diététicien professionnel de l’équipe (pas de piège c’est authentique !)
A 23:00, tout le monde est arrivé et est en pyjama. Les dentiers sont dans leur verre avec le comprimé effervescent de Stéradent (pour nos jeunes lecteurs le stéradent est ton futur dentifrice… toi aussi tu y viendras ). Les yeux se ferment doucement. Tout le monde croise les doigts en espérant que les prostates ne seront pas trop capricieuses cette nuit.
Samedi 2 octobre : 1ère journée du championnat
Le rendez-vous a été donné à 9:30 sur la plage. Nous faisons connaissance avec Mark qui s’intègre rapidement au groupe avec la douceur du sirop d’érable.
La fédération a bien travaillé et nous propose un planning compact de 4 matchs le samedi et 1 match le dimanche matin.
10:00 Match contre les RFO
C’est un bon match de mise en jambes. Les RFO sont habitués au déplacement sur sable. Nous les accrochons un peu mais ils passent devant et le score final sera de 0-13.
11 :50 Match contre les OUF
C’est un match attendu par les 2 équipes. Une petite appréhension se fait sentir en voyant le roster des OUF composé de 13 GM. Mais notre détermination est à l’image des blagues d’Avrel : lourde. Malgré nos efforts stratégiques, nous nous inclinons face aux tourangeaux.
On notera durant ce match les défenses sans ménagement de la faucheuse d’Hendaye aka Cunz’ qui fait sortir 2 joueurs sur injury et 2 autres tentent des défenses sur lui mais se font mal tout seuls.
De ce match engagé naquit la chanson basque suivante.
♫ OUF, vous êtes si fragiles Avec votre physique en péril Notre défense vous a serré si fort Que votre orgueil s’est retrouvé mort. Prochain match, svp, préparez-vous. Vous êtes des OUF mais on est des fous ! ♫
Le score final sera également de 0-13. On ne change pas une équipe qui gagne.
15:30 Match contre Raging Bananas
Nous sommes face à une équipe physique qui remonte bien le terrain. Mais Chad contrôle le secteur aérien et intercepte les disques non autorisés à pénétrer dans la zone. Il s’occupe des disques en altitude en mode « I believe I can fly ». Attention à l’atterrissage 😀
17 :20 Match contre les voisins Friselis
Très bon match dont votre narrateur ne se souvient absolument pas. Alzeihmer quand tu nous tiens… Je me souviens néanmoins d’une bonne ambiance, d’un bon spirit et surtout d’une bonne bière à venir.
Après une bonne douche, Tiji, notre aide-soignant, notre guide aussi nous conduit au même restaurant que la veille. Il faut dire qu’il était bon. Les habitudes se font rapidement. A notre âge, il faut éviter de les changer trop souvent. On finit au thé dansant du coin (pour les jeunes c’est une sorte de discothèque mais qui ne ferme pas en période COVID car en plus on y joue au Bingo ….)
Accueil de la compétition ? Mieux que ça…
Dimanche 3 octobre : 2ème et dernière journée de championnat
7h30 : le réveil sonne sur les hauteurs d’Hendaye. Une odeur de côte de bœuf plane dans les chambrées. Après un rapide petit déjeuner, nous partons pour la plage.
Sur le chemin, une petite différence se fait sentir dans les articulations. L’humidité est très présente en ce dimanche. Il pleut des cordes. Il y a des rafales de vent qui vont de 30 à 70 km/h. En 5 min, nous sommes trempés jusqu’aux os mais très enthousiastes.
Quiz : Sauras-tu reconnaître le master qui se cachent parmi ces GM Indice : il manque d’expérience… mais sait s’adapter aux éléments !
Nous arrivons sur la plage étrangement désertée. Il y a déjà quelques jeunes masters qui tentent de lancer des disques au travers des gouttes de pluie épaisses qui tombent à l’horizontale.
10h00 Match contre les OUF (encore !)
Un match impossible, inutile mais très fun. Les 25 minutes du match paraissent finalement plus courtes que présumées. Pas de table de marque, le score est difficilement suivi tant les éléments se déchaînent et empêchent le scoreur de rester en place. Aucune passe latérale n’arrive à son destinataire. Seules les passes contre et avec le vent trouvent un meilleur espoir. A chaque engagement face au vent, le lanceur redoute le retro-pool® et surtout de devoir verser des royalties à Marie… Les OUF ne s’en sortent pas si mal. Ils ont de la réussite dans les premiers points mais galvanisés par leurs prouesses, ils se mettent à dropper.
Jon, en bon coach, nous rassemble, nous rassure et nous donne sa vision. Il nous dévoile le nouveau plan : le Huck ‘ n Di. Une fois autorisés à lancer des saucisses, nous remontons naturellement le terrain et nous marquons des points. Nous y mettons tout notre cœur. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour atteindre les portes de l’universe. Mais le score ayant été mal suivi et les joueurs OUF et Phoenix ne trouvant pas d’accord sur le score, les portes se referment aussi sec si l’on peut dire. Nous trouverons un endroit sec pour le dernier huddle.
La dernière txuleta
La pluie s’est calmée un peu, la douche a été prise. Nous redescendons une dernière fois les hauteurs d’Hendaye pour chercher un bon restaurant où manger une côte de bœuf. Nous atterrissons dans une auberge espagnole où le menu est plutôt intéressant et la boisson peu onéreuse. Nous décidons de faire ripaille copieusement ici en nous remémorant tous les souvenirs du week-end.
Pour finir une petite annonce : si vous trouvez deux raisins secs dans le coin, ne les mangez pas, ramenez-les à notre aide-soignant…
Merci à Avrel, auteur de ces lignes, le joueur au caleçon long thermique spécial Super B. Naturellement, personne ne le sait…
Le championnat régional de Nemours a vu naitre une équipe de folix ! Mais ce n’est pas sur les terres du Gâtinais que l’histoire a commencé …
C’est bien à l’initiative de notre cap’tain Spirit Aurélia que les liens se sont tissés, deux jours avant le démarrage du championnat, à l’occasion d’un apéro très réussi. Ce soir-là, il ne fallait pas se laisser abattre. Bien entrainé par le présidoche Patoche, les bières de Noel et autre planteur étaient au rdv. Anecdotes farfelues et discussions tactiques – à la noix – ont animé notre soirée. Qui a dit que la troisième mi-temps ne pouvait être la première… ?
Samedi midi, c’est une tout autre ambiance. Sous un temps froid et pluvieux bien connu de l’hiver, l’équipe, concentrée, se donne rendez-vous à 12h45 pétante porte d’Orléans pour partir à Nemours.
Premier match contre nos amis mais néanmoins adversaires de la journée, les redoutables Phoenix Pioux :
D’emblée la pression est forte, la barre, mise très haute. L’expérience de nos adversaires – sur le papier supérieurs à nous – se fait ressentir. Nous sommes acculés, repoussés dans nos retranchements. Houss’ et Chad mettent leur grande taille à profit et misent sur leur catch à une hauteur improbable, la malice de Marie et l’explosivité de Léna nous font mal. L’équipe Pioux, emmenée par Ludo et son brassard si… coincoin, l’emporte 13-2.
La sanction est sans appel. Notre coach Pierre nous remobilise entre les deux matchs. C’est une compétition, mettons nos arguments en face, trouvons nos handlers, cherchons à jouer plus simple et plus safe, et surtout : LE DUMP EST NOTRE AMI… on peut y arriver et on va y arriver !!
Une mise en situation avant notre 2e match permet de mieux comprendre les consignes à appliquer et la fluidité recherchée dans le jeu. Les cannelés préparés avec attention par Nat’ ne sont également pas de trop pour récupérer entre les 2 matchs.
Deuxième match contre les Synoptiques :
Nos adversaires, au coach disons… tempétueux, jouent sans complexe ! Mais leurs erreurs de passes trop fréquentes combinées à des catchs maladroits ne les aident pas…
Chez nous, deux lignes se forment pour commencer à se transformer en véritable rouleau compresseur. Ces deux lignes ne se quitteront plus sur tout le reste du championnat. D’un côté Patoche & Nat’ en position de handleur, qui lancent leur tirs snipers vers Yasmine, Yoann et Quentin – de l’autre Aurélia, Andréa, bien aidé par Rudy en meneur de jeu, alimentent Xav et François pour enchainer les points. Les disques volent, nos handlers se trouvent en dump, notre jeu se délie, l’envie et la gnac perturbent nos adversaires. Et que dire des nombreuses interceptions d’Andréa ! Nous tentons même quelques longues qui passent ! Nous avançons, point par point. Le CAP à 11 s’officialise en fin de match. C’est alors qu’une touche de nervosité s’immisce dans notre jeu. L’équipe adverse en profite et réussit à enchainer deux points, mais cela ne leur suffira pas. Victoire 11 – 4. Une victoire méritée, et qui nous fait du bien !
Retour à l’hôtel avec un passage obligatoire par l’autoroute mené par le véhicule d’Aurélia. Faut dire que l’autoroute de Nemours elle l’aime… les sorties de l’autoroute ? Un peu moins…
Nous nous retrouvons le soir avec la quarantaine de joueurs des Phoenix à l’hôtel IBIS, juste en face du Courtepaille (a priori). C’est la super ambiance, jamais autant de Phoenix ne s’étaient retrouvés à l’extérieur de Montrouge !! Nous fêtons cette première dignement !
Au restaurant, nous reprenons nos forces. Une pensée pour Cunz’ qui s’était blessé le jour même ponctue le diner. Nous pensons même deux fois à lui, bien aidé par la générosité d’Octave et sa caméra !
Le dimanche, c’est le réveil très tôt. Aurélia est ronchonne, mais pas autant que la légende pouvait le décrire.
Troisième match contre les Disclexiques :
Nous affrontons la meilleure équipe de la poule, et ça se ressent. Pourtant nous marquons le premier point du match (sur un catch de Yasmine contrôlé à la perfection !!). Mais cela a sans doute eu le don de les énerver. Ils ne font aucune erreur, aucun drop. Quand l’adversaire est en défense, leur « araignée » – comme ses coéquipiers le surnommaient – nous interceptait toutes nos passes en fond de zone. Nous perdons logiquement 13 – 2.
Durant l’échange spirit entre les deux équipes à l’issue du match, on leur explique que commencer aussi tôt nous a largement désavantagé. Apparemment eux aussi, mais nous ne les croyons pas. Les Disclexiques nous félicitent par ailleurs de responsabiliser tous les joueurs de notre équipe.
Nous avons du temps avant le 4e match, qui permet à certains membres de l’équipe de s’occuper du ravitaillement, aux autres de supporter les Pioux.
Quatrième match contre les Tsunami 3 :
L’équipe locale, est jeune, très jeune (la somme des âges de nos adversaires serait inférieure à l’âge de Patoche, selon les mots de l’intéressé lui-même !). Ils ont des fourmis dans les jambes, le couteau entre les dents et nous le font bien savoir ! Un début de match très serré nous permet de coller au score, mais les « Tsou » commencent à prendre le large en milieu de partie. Nous tentons de les rattraper sur la fin de la partie, en vain.
Une défaite au gout amer 12-6. Il y avait le potentiel pour faire mieux. L’espoir de rejoindre la poule haute s’envole.
Cinquième et dernier match contre les Revos :
Nous sentons d’emblée que l’équipe est prenable. L’intensité est au rendez-vous. Les Revos mettent un peu trop d’engagement en début de match, cela ne nous empêche pas de garder la tête froide et de mener durant la première partie du match. La ligne de Patoche a fort à faire sur un point long d’une dizaine de minutes… Que les Revos emportent finalement malgré notre défense solide. Peut-être le tournant du match.
Les adversaires sont fatigués, nous tentons avec notre énergie restante de les avoir à l’usure.
Nous rendons finalement les armes sur un score de 7-4.
L’adversaire nous le confiera après le match, nous méritions la victoire.
A la fin de ce week end, nous sommes tous fatigués. Andréa se met à appeler Aurélia « Aurélie », … « pas de souci Adriana » lui répond aussitôt Pierre !
Malgré 4 défaites, dont deux au score peu flatteur, l’essentiel est ailleurs ! Aucun blessé ne sera à déplorer à l’issue de ce week-end. Une équipe est née avec un état d’esprit irréprochable tout au long du week-end. Nul doute que le trophée du Spirit nous sera attribué.
C’est avec impatience que nous attendons la phase retour du championnat en Février 2022 !
Ce week-end du 4 décembre, 4 équipes des Phoenix avaient rendez-vous à Nemours pour les championnats régionaux d’indoor. Rendez-vous est pris au Novotel de la porte d’Orléans où nous nous retrouvons tous (ou presque) mais pas forcément sur le même fuseau horaire. Qu’à cela ne tienne, dès que cela s’avère possible A2 et Lena nous lancent une par une les voitures vers Nemours, un peu comme des employés du Parc Astérix lanceraient des trains sur le tonnerre de Zeus !!!
Une fois arrivé trankilou à Nemours, les équipes des Pious et des Phoenoménix, engagées dans la même poule de DR2 se préparent au duel fratricide qui les attendent.
Le match commence et les Pious, particulièrement motivés par le speech de leur capitaine Ludo, partent pied au plancher et mettent une grosse intensité pour s’adjuger ce derby montrougien. Très beau match des 2 équipes avec beaucoup d’intensité et d’envie des 2 équipes mais les Pious arrivent à prendre le dessus et l’emportent. Victoire 13/2 sur les Phoenomenix
Vient ensuite le temps de jouer les Revos 2 et leur jeu en étoile. Nous commençons le match sur un bon rythme, le match est intense et les 2 équipes se rendent coup pour coup jusqu’à 5/6 pour les Revos et la blessure de Chad. Avec un joueur de moins et un autre joueur plus que diminué, l’intensité des Revos fait la différence et nous voilà menés largement pour finir le match à 6/12. Défaite 6/12 contre les Revos 2
Fin des matchs du samedi, place au repos bien mérité. Après un petit passage à l’hôtel (plus ou moins long selon le chemin pris pour s’y rendre… on remerciera plus tard Waze pour les chemins exotiques qu’il peut proposer !!! Il faut dire que les Pious ont toujours des problèmes d’orientation à Nemours, ce n’est pas nouveau…), les 4 équipes des Phoenix se retrouvent pour un apéro bien mérité. Après un discours présidentiel et les remerciements à toute l’orga pour ce week-end lourd à organiser (et pis p’têt quelques bières aussi…), nous ne pouvons envisager de nous battre le lendemain la panse vide et humons de la bonne pitance du côté du Courte Paille à côté pour y débouler à une petite quarantaine (mais pas en quarantaine…).
A partir de là, difficile de rapporter tout ce qui aura pu se passer tellement la tablée était grande… disons juste que ce qui était au Courte Paille restera au Courte Paille, même si certaines en ressortiront avec de petits cadeaux bien pratiques pour par exemple ne plus se retrouver en galère de Nutella au p’tit dej’. C’est seulement après avoir fait la fermeture que nous rentrons nous coucher pour une bonne petite nuit de sommeil.
Est-ce du dopage ?
Après une bonne grass’ mat’, revoilà les Pious bien décidés à se reprendre face aux jeunes locaux de Tsuna 3. Le match est intense, le score serré, chaque équipe marque ses attaques et puis à un moment, après un temps mort pris par les Tsunas la machine s’enraye et les Tsunas se détachent. Nous nous reprenons sur la fin pour revenir à un point avant le cap (6/7). Malheureusement nous réalisons quelques maladresses en attaque lors de ce cap et nous nous inclinons 6/9. Défaite 6/9 contre les Tsunamis 3
Un peu frustré par ces 2 défaites (et peut-être aussi requinqués par une petite sieste réparatrice à l’instar de notre capitaine), nous entamons revanchards le match contre les Synoptics. Nous partons pied au plancher et prenons très vite une grosse avance jusqu’à mener 11/1 au cap. Puis les Syno reprennent confiance et enchainent les points bien construits, au point d’enchainer 5 points lors du cap avant que nous marquions les 2 points nous séparant de notre deuxième victoire du week-end. Victoire 13/6 contre Synoptic 2
Après une petite rotation réparatrice, nous voilà face au gros défi du week-end, les Disc Lexiques 2 et leurs vagues d’appels incessantes. Mais plus le choix, pour accrocher la poule haute, il nous faut l’emporter. Très vite le rythme de nos adversaires leur permet de prendre 4 points d’avance. Mais même avec notre équipe diminuée, chaque joueur donne tout ce qu’il peut et nous arrivons à les breaker 2 fois avant le cap pour revenir à 7/8. Malheureusement les risques pris lors du cap pour recoller ne s’avèrent pas payant et nous nous inclinons 7/10. Défaite 7/10 contre Disc Lexiques 2
Bien qu’un peu frustrant de par certains résultats, cela aura été plaisir de jouer et les Pious n’ont pas à jaunir de ces résultats. Un grand merci à toute l’équipe pour l’ambiance et les efforts réalisés sur tout le week-end et surtout à nos capitaine et capitaine spirit Ludo et Marie ainsi qu’à notre coach A2 qui nous a sorti les bons plays au bon moment (après elle n’y peut rien si on n’est pas sur le bon fuseau horaire !!! 😉 )
Il était une fois, par un dimanche matin radieux à la Porte d’Orléans, des fées qui partaient à l’aventure pour le charmant terrain d’ultimate de Luzarches pour la coupe Ile de France outdoor féminine cinq contre cinq. N’ayant peur ni du brouillard matinal qui les attendait à destination, ni des équipes concurrentes qui arrivaient petit à petit, Aurélia, Orélie, Lakhsmi (qui faisait encore sa dernière compétition parmi les Phoenix…. – on ne nous la fait plus !), Léa, Joinita, Mathilde, Nathalie, Léna, Andréa, Yasmine, Lauriane se retrouvèrent sur les pelouses du Chemin de la Grande Fontaine, épaulées par leurs coachs légendaires, TiJi et A2, ainsi que d’un non moins célèbre cameraman, Pierre.
Si quelques fées avaient déjà joué ensemble, aux entraînements ou surtout au Beach féminin de septembre, la composition était inédite pour cette coupe, une très bonne nouvelle pour l’outdoor féminin Phoenix, mais un léger obstacle pour cette journée. En effet, quelques points furent nécessaires pour que les joueuses se trouvent plus facilement.
Après l’échauffement matinal et brumeux, le premier match de la journée, contre les F5 de Baillet en France, fut intense. Les fées encadrèrent la rencontre de deux points, mais cela ne suffisait pas pour rattraper le retard creusé entre ces deux coups d’éclat. Si l’histoire ne dit pas le score final – ou bien votre dévouée narratrice a été frappée d’amnésie numérique à la fin de la journée – ce premier match força les fées à rentrer dans le jeu face à une équipe bien rodée.
Malgré cette défaite, les fées étaient remontées et motivées pour affronter leurs adversaires suivantes, sans repos : les Salamanders de Courtry, très jeune équipe qui se révéla être la plus redoutable de la compétition. En effet, les fées ne le savaient pas encore, mais elles offraient là leur premier match aux futures détentrices de la coupe ! Malgré une rencontre accrochée, ces jeunes joueuses plus habituées à jouer ensemble, qui déroulaient leur jeu, furent plus coriaces que nos fées, avec également un spirit admirable.
Vient alors le temps du déjeuner et avec lui, le soleil, pour que les fées reprennent des forces. Elles occupèrent également leur pause à s’entraîner ensemble, lancer, travailler des passes courtes et efficaces et revoir les stratégies possibles, coachées par TiJi et A2, tout en essayant de ne pas trop courir pour ne pas perdre le bénéfice du repas.
Prêtes pour la deuxième phase de l’après-midi, les fées s’élancèrent tout d’abord contre les filles du PUC. Un match intense, dans la bonne humeur, marqué par une zone déstabilisant nos voisines du sud parisien, mais surtout par les exploits de Yasmine ! La légende raconte qu’une bonne fée se serait penchée sur son berceau à sa naissance, lui permettant d’enchaîner défenses salvatrices sur pointes de vitesse en longue et retours au centre du terrain en dump, ainsi que catchs inespérés, tant et si bien que les Lilipuc furent envoutées. Certes, pas assez pour laisser les fées gagner (10-4 pour le PUC), mais néanmoins suffisamment pour essayer de charmer la MVP du jour.
Enfin, se profila le dernier match de la journée contre les Révolution’Airs, qui destinait mathématiquement les fées à la 7e place, puisque leurs adversaires étaient déclarées forfait-joué. A cette occasion, les fées gagnèrent un nouveau supporter sur la sideline, Robin, venu spécialement de la capitale pour cette occasion. Malgré ce soutien enthousiaste, cela ne suffit pas à désarçonner les Révo qui jouaient fort et dur, voire un peu trop dur parfois. Décontenancées par la fatigue s’accumulant, les fées terminèrent ainsi le dernier point par une Callahan (voir news précédente).
Il leur fallait encore affronter les terribles bouchons franciliens du dimanche soir, mais c’est ainsi que se termina cette journée d’aventures des fées défaites et quelque peu frustrées de leurs erreurs, mais néanmoins heureuses d’avoir autant joué, progressé ensemble et d’avoir renoué avec la compétition.
Le premier match du week-end oppose une équipe Phoenix hésitante aux futurs finalistes de la compétition. Le score final (2-13) est à l’image d’un match unilatéral, tout au long duquel les Freezgo ont maintenu un niveau de jeu et un sérieux impressionnant, ainsi qu’un spirit irréprochable. Une aussi large défaite nous laisse un goût amer et jette le doute sur notre capacité à jouer au niveau N1.
Phoenix – Raging Bananas : à un doigt de la victoire
Le second match commence mal, mais heureusement il n’a pas grand-chose à voir avec le premier. Assez vite, il est clair pour tout le monde dans l’équipe que la victoire est possible. Nous remontons le retard initial pour accrocher l’universe… Une grosse pression défensive de notre part fera monter le compte et obligera les Raging à conclure sur un dive difficile. Score final 6-7.
Phoenix – Ultimate Vibration : la peur de gagner ?
Raging ayant perdu contre UV, et Freezgo écrasant tous ses adversaires avec une égale facilité, une victoire dans ce match peut nous éviter la dernière place. Notre motivation augmente en conséquence, en même temps que les conditions météo se dégradent. Les turn-overs et les calls se multiplient comme rarement, mais nous prenons la tête 6-4 peu avant la fin du temps. Sans parvenir à conclure, nous nous inclinons 6-7 au terme d’un universe de 15 minutes.
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Samedi soir : Retour au camping
Le samedi soir est l’occasion pour les deux équipes de se retrouver, d’évoquer les exploits de la journée, et de noyer le souvenir des défaites dans la bière, les chansons de Renaud et les pâtes à la sauce tomate. Passé 22h30, beaucoup de joueurs sont couchés, quand d’autres achèvent de se fatiguer sur Just Dance (attention au traquenard)
Phoenix – PUC : Les Phoenix sur la mauvaise pente
Nous mettons dans le premier match du dimanche une intensité physique égale à celle de la veille, et notre jeu en longue se révèle beaucoup plus dangereux. Ainsi nous sommes capables de rendre souvent des coups à l’équipe adverse… mais celle-ci commet très peu d’erreurs. Cette régularité, que nous ne parvenons pas à trouver, donne progressivement au PUC une avance confortable qu’il garde jusqu’à la fin du match.
Phoenix – Sun : Un pied dans la tombe
Désormais, éviter la relégation suppose de ne plus perdre. Mais le Sun ne s’émeut pas de notre situation et rentre dans le match en pensant avant tout à son propre maintien. Comme lors du match précédent, nous montrons le meilleur (malgré une météo hostile) comme le pire… Avec, manifestement, trop de « pire » pour réussir à coller au score. Victoire finale logique du Sun
Phoenix – NUC : Ashes to ashes…
Le faible enjeu du dernier match ne nous permet pas de trouver suffisamment de motivation pour surmonter la fatigue accumulée pendant le week-end. L’équipe adverse n’est pas non plus au top de sa forme, et nous livrons un match au niveau plus faible que les précédents. C’est malgré tout l’occasion de tenter des choses, de s’amuser et de profiter de la dernière occasion de courir dans le sable de Royan ! NUC, légèrement supérieur techniquement, s’impose finalement.
Epilogue
Malgré les défaites, le week-end a vu une équipe Phoenix au potentiel certain trouver doucement ses marques. Plus important encore, le plaisir de jouer à l’ultimate et la confiance mutuelle, 100% du temps. La saison ne fait que commencer et les Phoenix ont encore leur mot à dire…
Achievements individuels (liste non exhaustive):
Kao : Coach de qualité + non-oubli du gel douche (apparemment c’est important) Jon : Force tranquille (il ne semble jamais subir la pression – on raconte qu’il préfère en boire.) Pierre : Boss de Just Dance (un talent insoupçonné.) Tiji : Cuisinier hors-pair (j’ai oublié le nom du truc avec la feta…) Luc : Meilleur assistant spirit (oui, c’est un rôle qui existe) Anto : Attitude positive (en match il ronchonne moins qu’à l’entrainement !) Victor : Maîtrise du tableau de bord de la voiture des parents de Kao (compétence utile bien que très spécifique.) Léo : Bonne affaire (le plus beau misprint de Force pour seulement 10 euros !) Souf : Orga de qualité (merci !) Robin : Initié aux huîttres (je ne referai pas) … et auteur de ces lignes
Ce week-end du 25 septembre 2021, nous avons commencé notre voyage depuis Paris avec 7 filles (5 Phoenix et 2 Lutèce), l‘équipe open Phoenix et Meysam (notre photographe). C’était la première fois que les Féenix alignait une équipe en beach. Certaines d’entre nous sont arrivées à Royan dès 17 heures le vendredi, 3 filles n’ont atteint Royan que vers 1 heure du matin…
Les 7 mercenaires Féenix : Alienor, Rosie, Iana, Andrea, Lakshmi, Léna et Joinita
Après un court repos, nous avons commencé notre premier match du week-end contre Euskadisk à 10h25. Nous avons bien commencé le match en menant… 6-6 ! Après, la fatigue s’est installée dans notre équipe et nous avons perdu le match 9-6 contre une équipe de 12 joueuses. Néanmoins, c’était un excellent premier match pour notre équipe puisque nous n’avions jamais joué ensemble en tant qu’équipe.
Après un premier match fatiguant et la pluie pendant la pause, nous avons attaqué notre deuxième match contre Mrs. Friz de Rennes, le nouveau club d’une « ancienne » joueuse Féenix, Sarah,fine tacticienne. Jusqu’à la fin, nous avons continué à nous battre et chaque point était une longue saga de plongeons et de drops des deux équipes. Ce match comportait quelques défenses de zone des Mrs. Friz qui nous ont posé des difficultés au début. Vers la moitié du match, grâce aux conseils de Iana, nous avons réussi à briser leur zone et à marquer un point. Malheureusement, nous avons perdu le match 10-1. Bien que ce match ait été marqué par la pluie, des coquillages sur le terrain, quelques plongeons d’Andrea et Joinita, la MVP de ce match a été Iana, avec toutes ses longues et ses défenses.
Après ces 2 longs matchs, nous avons joué notre dernier match de la journée contre Tchac, le vainqueur de la N2 féminine. Connue pour être l’une des meilleures équipes de France, nous avons joué ce match avec tout notre cœur en dépit du vent qui ne nous facilitait pas les choses. Quand la fatigue s’est installée, nous avons essayé de mettre en place notre défense de zone. Mais cela n’a pas suffi. Nous perdons le match 13-1, match égayé de nombreuses longues passes et dives.
Nous avons terminé la soirée par un grand repas, avec des pâtes faites maison, des arepas et des huîtres. C’était la première fois que Robin (équipe open) et Rosie essayaient les huîtres. Après ce gros repas, la plupart étaient trop fatigués pour jouer à des jeux societés, cependant certains d’entre nous ont continué à se divertir avec une session Just dance emmenée par Pierre jusqu’à ce que nous soyons tous vraiment fatigués et allions nous coucher.
Nous avons commencé notre dimanche en nettoyant le bungalow et en nous rendant à la plage pour notre match à 10h contre la jeune équipe des Manchots avec 13 joueuses. Elles ont fini à la 2ème place de la division N2. Ce fut un match difficile physiquement pour nous, surtout que nous n’étions que 7 joueuses. Alors que nous avons commencé le match à 6-0, nous avons finalement marqué deux points avec quelques longues. Lorsque nous avons essayé de mettre en place une stratégie de poach et d’encadrement, elles ont perdu leur élan nous permettant de marquer 2 points. Nous avons terminé le match à 12-2 avec la satisfaction de nous être bien battus jusqu’à la fin.
Notre deuxième match de la journée était contre Mrs Friz sur le même terrain que notre premier match. Nous avons commencé par un huddle pour reparler du premier match et partir sur un super esprit du jeu. Nous avons joué un peu mieux que lors du premier match, mais nous avons fini par perdre le match 11-1. Nous avons employé beaucoup de tactiques, comme l’encadrement et le poach, qui ont perturbé leur jeu. Vers la fin du match, nous avons été en mesure d’avancer à travers leur défense de zone, les forçant à passer en défense individuelle. C’était incroyable de voir que, malgré la fatigue, nous étions encore plus intenses sur les deuxièmes parties de match !
En dernier match, nous avons rejoué contre Euskadisk, pour conclure notre week-end avec un grand match, un grand esprit et une grande ambiance. Nous avons commencé le match avec 1-1 et nous avons atteint 5-6 à la fin du temps. Cependant, en raison d’une différence de score de seulement 1, le cap a été fixé à 7. Nous avons réussi à atteindre 6-6, mais nous avons perdu ce match contre Euskadisk 7-6 après des points qui ont duré 10 minutes. Cependant, étant donné que c’était notre dernier match, nous l’avons terminé en beauté et ce match a été marqué par plusieurs catchs de Rosie dans la zone d’en-but.
Bien que chaque match ait eu une MVP, nous nous souviendrons de ce week-end pour Andrea jouant en tant que handleuse et ses plongeons. Iana pour ses conseils et ses longues qui nous ont permis de marquer plusieurs points. Lena pour son rôle de capitaine, ses encouragements, ses catchs de disques fous et son handling. Joinita pour ses longues qui nous ont bien aidées à la fin et son spirit. Alienor, pour ses catchs fous (principalement tous les catchs que nous avons manqués ont été récupérés par elle). Rosie pour son esprit et malgré qu’elle soit nouvelle dans l’équipe, à la fin du week-end elle avait compris tous nos plays et stratégies. Un grand merci à Meysam qui nous a accompagné tout le week-end en prenant photos et vidéos.
Merci les filles pour ce potentiellement dernier championnat de plage avec Feenix. Vous allez me manquer.
Merci à Lakshmi, auteure de ces lignes
Et petit clin d’oeil des Féenix avant son départ : nous nous souviendrons de Lakshmi avec ses attaques de disque incroyable, un esprit du jeu à toutes épreuves et des appels toujours aussi percutants même en ne sortant que 2 points par match !! A très vite sur les terrains ! Tempête de love!
Le week-end du 18-19 septembre 2021, les Phoemixtes ouvraient le bal des championnats de France Beach Ultimate en Mixte – Nationale 2. Direction Royan pour cette reprise des championnats, après une saison peu compétitive…
En voilà une belle équipe Phoemixte, composée de Quentin, Lena, Mathilde, Marie, Élo, Will, Avrel, Lakshmi, François François et Tatave menés par les capitaines Oliv et Crouxy. Départ le vendredi sous un soleil radieux, malgré un temps pluvieux annoncé pour le week-end. Fort heureusement, nous avons réussi à amener le microclimat Montrougien avec nous, échappant à la pluie durant tous nos matchs.
Phoenix – RFO (La Flotte) Par chance, on commence ce week-end par une grasse matinée avec un premier match contre Ré Flying Oysters à 12h. Réveillés et échauffés par Avrel, les Phoemixtes se donnent à fond, mais n’arrivent qu’à décrocher 3 points avec un score final de 13-3. Originaire de l’île de Ré, territoire visiblement plus sableux que Montrouge, nous savions que ce match allait être exigeant. L’équipe en sort tout de même satisfaite, prête à en découdre à 14h.
Phoenix – Friz Bizz (Agen) Début de match très serré avec les Friz Bizz, qui nous semble être une équipe plus à notre niveau. 5 minutes avant la fin, nous sommes toujours au coude à coude : 6-5 pour les Friz. Fin de match difficile puisque les Friz réussissent à enchaîner 3 points et finissent avec un 9-5. Nous jouons la revanche avec un « Samouraï » endiablé, que les Phoemixtes remportent après des combats acharnés Yahaaa. Pour repartir sur de bonnes bases, toute l’équipe se repose et se ravitaille, tout en tenant la table d’un match de N1.
Les Mathildes au top !
Respectant notre microclimat habituel, la pluie pointe le bout de son nez, mais uniquement quand on ne joue pas. Un léger vent sera par contre de la partie pour notre dernier match du samedi.
Phoenix – Le Ouf (Joué-Les-Tours) Le moral sûrement un peu affaibli par les deux premiers matchs, nous nous mesurons maintenant aux Oufs. Nous n’arrivons pas à déployer notre meilleur jeu et finissons sur une victoire pour les Ouf… Le match sera néanmoins l’opportunité de réaliser plusieurs gestes très techniques, dont un magnifique Callahan par Oliv (interception du disque par un défenseur, directement dans la zone de l’attaque) et un superbe et non moins magnifique Quentin à savoir drop de pull fait avec la tête par Quentin … Du beau sport !
Pour se remettre de cette journée, nous organisons une agréable soirée apéro-pizza. C’est l’occasion idéale pour revenir sur nos erreurs du jour et préparer un retour en force.
Passage obligé pour les petits nouveaux du club : la team Roquette, FrançoisFrançois et Avrel (qui avait oublié les règles) se prennent au jeu du traditionnel «psychiatre » et sa variante « dyslexique ».
Phoenix – Pick Hard (Amiens) Réveil plus matinal pour un match à 9h contre nos compères picards. Le vent et la fatigue nous jouent des tours, nous n’arrivons pas à conclure nos points. On termine sur un sévère 11-0, pas forcément représentatif des opportunités que nous avons eu. On peut le dire, c’est un match qui pique Hard…
Phoenix – Face Beach (Bordeaux) Bon… Là vous vous en doutez, on avait envie de gagner un match. On arrive très déterminé pour ce dernier match. Grosse intensité malgré la fatigue, on arrive à mettre les bordelais dans la difficulté. Malgré cela, ça ne suffit pas et nous terminons avec un score final de … (oui on a préféré oublier le score). L’équipe est pourtant satisfaite de ce dernier match, qui est bien plus réussi que le précédent.
Chose promise, chose due, Mathilde fête tous ses points d’un salto et s’exécute donc une dernière fois après le match.
Et hop ! Easy !
Ne manque plus qu’un bain de pied dans la mer pour une équipe très heureuse de la reprise des championnats, et qui trépigne à l’idée de faire mieux l’année prochaine. Et puis certains n’ont pas tout perdu et rentre en bonne compagnie…
Merci à Quentin pour cette news… et pour son magnifique geste technique, qui portera dorénavant son nom !